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Athlétique :style d'escalade faisant largement appel à la force des gros muscles (biceps, grand dorsal... ).
Arrivé ! ! :Expression utilisée par le grimpeur pour signaler à l’assureur qu’il a terminé sa voie.
A vue : consiste à escalader une voie sans avoir eu le moindre renseignement verbal et visuel.
Avale ! ! :Ordre hurlé par le grimpeur lorsqu’il est mal demandant à l’assureur de reprendre le mou.
Après travail : c'est réaliser une voie après avoir effectué, en moulinette, une ou plusieurs reconnaissances et donc avoir découvert et travaillé les placements permettant de franchir les passages clefs.
Baudrier : Système de sangle que le grimpeur enfile et qu’il reliera à la corde par un nœud.
Bidoigt (mono,tri) :Prise ou l’on ne peut mettre que 2 doigts ( 1 ou 3).
Blocage : c'est maintenir une position souvent difficile, délicate, précaire pour aller chercher une prise éloignée. Le maintien de cette position est de courte durée (apparition de l'acide lactique) le membre concerné étant fortement replié.
Bloque moi ! ! :Ordre donné à l’assureur pour se faire tenir par la corde.
Bombement, bombé : partie de rocher convexe ; elle peut être de grande ampleur ou de faible dimension, dans ce cas, il est parfois possible d'effectuer une opposition entre ses genoux et ses pieds.
But : tentative se concluant par un échec.
Cabestan : Nœud qui permet de bloquer la corde sur un mousqueton.
Cachou : Toute petite prise.
Charger un appui : transférer le poids de son corps sur celui-ci.
Circuit : itinéraire d'escalade de blocs fléché et coté. Il existe un certain nombre de règles pour créer des circuits d'escalade ; vous pouvez vous renseigner auprès du CO.SI.R0C.
Clef : ce dit d'un passage ou un pas, même définition que Crux.
Clou : terme qui désigne le piton ; ceux-ci sont de moins en moins utilisés, mais le mot reste.
Continuité : ce dit d'une voie qui pour la réaliser exigera un effort soutenu et prolongé, car elle n'a pas de point de repos. On dit aussi qu'elle est soutenue. L'escalade de telles voies exige des ressources physiques qu'il faut savoir gérer et bien sûr développer.
CO.SI.R0C.: comité de défense des sites et des rochers d'escalade, 7, rue la Boétie, 75008 Paris.
Cotation. Un des gros problèmes de l'escalade ; une cotation devrait se définir statistiquement en comptabilisant les réussites et les échecs dans une voie. Du 4 au 9 avec des pondérations ( a,b,c).
Couenne: désigne une voie très courte dans laquelle les difficultés sont concentrées. Elle doit être considérée comme un intermédiaire entre le bloc et la grande falaise, mais elle nécessite un encordement.
Crocheter un talon : prendre appui sur le rocher avec l'arrière du pied.
Cuissard :Baudrier. |
Crux: passage clef d'une longueur ou d'une voie.
Départ ! ! :Terme utilisé par le grimpeur pour signaler à son assureur qu’il démarre dans sa voie.
Descendeur : Système mécanique permettant de freiner le passage de la corde.
Dégaine: court anneau de corde ou de sangle qui, placé entre deux mousquetons, facilite le mousquetonnage et permet à la corde de mieux coulisser.
Dévers : c'est une surface de rocher dont l'inclinaison est au-delà de la verticale et où le centre de gravité du grimpeur sera toujours rejeté.
Dièdre :Formation géologique formée par 2 plans verticaux qui se rejoignent comme " un livre ouvert ".
Dulfer : Technique spécifique utilisée pour remonter une arête ou une fissure sans prise, à base d’oposition entre les mains et les pieds.
Enchaînement: escalade où il s'agit d'effectuer le plus grand nombre de voies au cours d'une journée.
Enchaîner : c'est escalader complètement une voie sans avoir besoin d'un point de repos. Le fin du fin c'est d'enchaîner en tête à vue.
Encordement : Liaison par un nœud de la corde avec le baudrier.
Engagée : se dit d'une voie comportant peu de points d'ancrage dans les passages difficiles. Se dit aussi d'un passage dont les deux points d'ancrage le définissant sont très éloignés, le pas difficile est dit "obligatoire ", donc sans possibilité éventuelle de se protéger, le risque est donc la chute sans gravité.
En tête : c'est grimper en 1er de cordé en gérant totalement sa trajectoire et son matériel. En libre : c'est grimper en n'utilisant que les prises naturelles du rocher.
Escalade artificielle. L’ancêtre ; le grimpeur s'aide dans sa progression de moyens mécaniques : pitons, crochets, étriers.
Escalade à vue : réussite d'une voie ou d'une longueur en libre, sans reconnaissance préalable.
Escalade libre, free climbing : - progression où l'on utilise seulement les prises du rocher ; les points d'assurance servent uniquement à l'assurage.
Exposé : passage d'escalade où la chute est dangereuse.
Faire du mouvement : enchaîner des passages d'escalade assez faciles, pour le plaisir de grimper, pour s'échauffer ou récupérer après une journée d'escalade intense.
F.F.M.E: Fédération Française de la Montagne et de l’escalade, 20 bis, rue la Boétie, 75008 Paris.
Flash : c'est réaliser une voie pour la première fois en l'enchaînant, mais en ayant au préalable vu un grimpeur la réaliser, ou en ayant fait soi-même une "visite " en rappel ou moulinette.
Gainer : cela concerne un mouvement où il faut mettre le maximum de muscles en action entre le haut et le bas du corps pour bloquer. Très utilisé dans les dévers et surplomb là où il faut lutter sur des prises peu franches, ou utiliser des inversées.
Gaz : Vide, espace que l’on a derrière soi. |
Goutte d'eau : configuration typique du calcaire ressemblant à une alvéole ou à une goutte d'eau.
Gratton: petite prise en saillie, dont la taille peut aller d'un dé à coudre jusqu'à une tête d'épingle !
Grenouillage : c'est un placement où l'on est assis sur les talons les genoux écartés, nécessitant ainsi une grande souplesse et ouverture du bassin. Le grenouillage permet une élévation franche et puissante.
Gri-gri :Appareil utilisé pour assurer une personne qui grimpe, fonctionnant comme un descendeur automatique.
Impasse (piège) : une voie peut comporter un système de prises naturelles ou artificielles (mur d'escalade) qui déroute le grimpeur en le plaçant dans une situation où à la fois la progression aller-retour est impossible. La faculté de lecture, de décodage du rocher et l'intuition peuvent éviter d'entrer dans ce type de pièges.
Inversée : ce dit d'une prise qu'il faudra prendre la paume de main retournée vers le haut (en supination).
Jaunir: expression datant des origines de l'escalade libre en Europe ; elle est attribuée au grimpeur belge Claudio Barbier. Il s'agissait de franchir certains passages sans utiliser le piton pour la progression ; celui-ci ne servait donc qu'à l'assurage.
Jump ou jeté : voir la description dans les mouvements de traversées.
Longueur :Voie.
Lover : Plier sa corde.
Lunule : bracelet de rocher que l'on rencontre en calcaire ; il peut être utilisé comme point d'assurance si on l'entoure d'un anneau de corde.
Magnésie (carbonate de magnésium) : poudre blanche que les grimpeurs utilisent pour éliminer la transpiration des doigts. Elle se place dans un petit sac que le grimpeur accroche à ses hanches.
Morphologique: passage d'escalade où la difficulté est relative avec la morphologie du grimpeur.
Mou : Inverse de "sec ".
Mousquetonner : Action de passer sa corde dans une dégaine.
Ouverture d'une voie : créer un itinéraire dans une partie vierge. Il faut pour cela placer les points d'assurage et parcourir cet itinéraire en libre. On peut pour cela partir depuis le bas de la falaise et poser les protections (technique très difficile) ou poser les points d'assurage au cours d'une descente en rappel, puis tenter de gravir cette voie (pratique la plus courante).
Pas : Passage difficile dans une voie. |
Plaquette : Pièce métallique, fixée dans une voie, dans laquelle on met un mousqueton pour assurer sa sécurité. Voir clou.
Pof : poudre de résine utilisée en bloc afin d'augmenter l'adhérence du rocher. On la place en boule dans un chiffon, puis on tapote le rocher après l'avoir nettoyé.
Point de repos : secteur où l'on peut récupérer. Il existe des points de repos naturels et artificiels (la corde, les points d'assurance. ) ; l'utilisation de ces derniers est contraire aux règles de l'escalade libre.
Pontet : Anneau de sangle cousu sur le baudrier dans lequel on fixe, au moyen de mousquetons, tous le matériel technique.
Prend moi ! ! : Demande pressante d’être pris "sec ". ( Rien de sexuel...)
Réglette : petite prise allongée faisant avec la paroi un angle droit.
Sec : expression utilisée par un grimpeur en action demandant à son assureur de tendre la corde pour l'aider ou l'immobiliser.
Shunt : Matériel technique utilisé pour l’auto-assurance.
Surplomb : Position du rocher dont l’inclinaison est plus que verticale ; Inverse de "dalle ".
Terrasse : Strate horizontale ou l’on peut se mettre debout.
Tirage : situation où la corde frotte contre le rocher ou a un trajet qui comporte de nombreux angles ; il faut donc faire un effort supplémentaire pour la tirer à soi.
Top rope, moulinette : escalade d'une longueur assurée depuis le haut.
Travailler: répéter un passage ou une voie, assurer depuis le haut pour le maîtriser totalement, avant de le tenter en tête.
Traversée : Passage d’escalade avec un déplacement horizontal.
Verrou - technique d'escalade en fissure où l'on introduit un segment que l'on bloque en effectuant une opposition entre les deux lèvres de la fissure.
Vire : Petite terrasse.
Vol : chute.
Yo-Yo: escalade d'un passage assuré d'un point situé au-dessus de celui-ci. Le grimpeur mousquetonne sa corde sur un point d'assurance, puis il se fait redescendre de quelques mètres pour travailler ce passage.